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  • : Le Mélie-Mélo de Lolo
  • : Notre petit bonhomme de chemin pour concevoir ce qui devrait être si simple: un bébé. Mais aussi, un défouloir, une soupape, un endroit pour confier mes mots et mes maux.....
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  • meliemelo79

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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 17:56

Mon centre fait actuellement une étude sur l’incidence de l’hypnose et du relâchement total au moment du transfert des embryons sur la nidation. En 1999, une étude similaire en Israël a été mené. 20% de plus de nidation dans le groupe ayant bénéficié de l’hypnose! Ces chiffres sont donc a confirmer par d’autre étude. La clinique où se trouve mon centre de pma pratique déjà de petites interventions sous hypnose, c’est donc naturellement qu’ils ont décidé de mener une étude au moment des transferts d’embryons. La proposition de participer à l’étude nous avait été faite au moment de l’entretien avec le biologiste. J’avais accepté en me disant que ça ne pouvait qu’être un plus.

C’est une étude à “l’aveugle”. Deux groupes définis: ceux avec (avec placebo et hypnose), ceux sans ( avec valium et séance de relaxation ), mais on ne sait pas duquel on fait partie. J’avais donc une gélule à prendre 1h30 avant le transfert, pour moi ce sera un placebo ( une gélule blanche… Je commençais à me dire, cool, je vais avoir l’hypnose).

A l’arrivé au centre, on me fait remplir un questionnaire pour savoir comment je me sens, comment je me définit habituellement avec des notes de 1 à 4. On me demande de m’installer sur la table en position gynéco, la même que pour la ponction… dur, dur, j’ai le vilain souvenir des 15 min d’attente en position gynéco…. Je craque un peu, on me rassure. Je m’installe. Le gynéco qui va réaliser le transfert me fait une petite echo, puis sort son matos pour pouvoir se glisser dans la pièce discrètement le moment venu. Elle met un drap sur mes jambes pour me couvrir et sort. Mon homme se trouve dans un coin de la pièce sur un fauteuil.

L’anesthésiste formé à l’hypnose commence son taf. Je prend conscience de l’environnement en regardant autour de moi, écoute les bruits divers, puis il me demande m’installer le plus confortablement possible ( toujours en position gynéco néanmoins) . Il me demande ensuite de fixer un sorte d’œuf changeant de couleur alternativement en inspirant puis expirant à fond. Il me parle en même temps, je me détend. Puis je suit ces consignes, ferme les yeux, imagine un petit escalier, descend un marche après l’autre, et arrive sur une plage ( il m’avait demandé auparavant dans quel endroit je pourrai me sentir bien et détendu). Ca voix est devenu plus douce elle me guide tout en me permettant d’improviser, je me vois courir, sauter, me baigner, je suis bien détendue, heureuse. La doc, à un moment entre, pose le spéculum, j’ai mal  ( elle me dira ensuite que j’ai une pose difficile de speculum, enfin une personne qui légitime ma douleur pendant les examens gynéco) mais je met la douleur à distance, j’écoute la voix de l’anesth qui prend toute la place. Les pensées que je pourrai avoir ne font que passer, je suis toujours sur la plage. Je suis bien, là, sans être là. Je sens le cathéter passer, Désiré et Espérance arriver en moi, c’est doux, je me sens toujours calme et heureuse. J’ai maintenant un bébé dans les bras, je l’allaite. Elle retire le spéculum. L’anesth parle toujours, il me dit que je vais rester encore un peu là, puis que le doc reviendra et que là je remonterai doucement l’escalier, il sort de la pièce. Je fais des roulades, la roue, je me dis alors qu’il faudra que je le raconte à mon homme, que ça le ferra bien rire. Mon chat (!) arrive sur la plage, nous courons ensemble, il a peur de venir se baigner, je fais coucou à un joli haras qui passe. Je me retrouve devant l’escalier, je sent la présence de mon homme en haut qui me dit de rester encore un peu . Je me balade. Mon chat coure dans l’escalier. Je l’appelle. Puis le suit.

J’ouvre les yeux, je me sens bien, détendue, heureuse d’avoir accueillis nos “bébés”. Je me lève doucement. Je suis un peu à l’ouest.

Je  remplirais ensuite un questionnaire, le même qu’avant le transfert, mes réponses sont très différentes!

J’ai l’impression que ça a été assez rapide. mon homme me dit que ça a duré environ 1 h en tout! J’ai complètement perdu la notion du temps! Il me demande si je dormais. Non, c’était comme un rêve mais éveillé, tranquille. Il me dit aussi que la voix de l’anesth était devenu inaudible, moi je n’entendais que ça!

Je suis contente d’avoir fait ce choix. Même si il n’y a pas nidation, j’en garderai un  très bon souvenir, un moment de bien-être et de bonheur, la douleur à distance. C’est une expérience hors du temps que je ne regrette pas.

Avant le début de la fiv, j’ai eu des doutes sur mon centre. Je n’en ai plus aucuns. C’est un petit centre pleins d’humanité et de compétences, du doc à la secrétaire, où chacun s’insère dans un projet de soins réfléchit. On se sent comme dans un petit cocoon rassurant. J’ai presque peur de me retrouver seule, face à l’attente les deux semaines à venir.

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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 21:41

Ca y est, il n’y a plus qu’à attendre. Nous sommes au bout de la démarche médicale, la nature a repris c’est droit ( si Dame Nature pouvait enfin être cool d’ailleurs….). Je couve deux beaux embryons depuis ce matin, 4 ont rejoint la banquise. La qualité n’est pas à son top mais tout à fait acceptable, surtout au vu de la qualité des paillettes. Ils n’en n’ont utilisé qu’une mais semblent s’être arraché les cheveux pour y trouver du zozos vivaces…. Ce qui compte c’est que Désiré et Espérance soient bien au chaud depuis ce midi. Vous me direz, pourquoi c’est noms stupides et pathétiques. Oui nous sommes ce genre de parents en devenir ne se souciant aucunement du bien-être de leurs enfants, oui nous sommes des beaufs, non, pour être sérieux, il faut le prendre au 36ème degré, nous nous sommes tapés un petit délire là dessus ce matin juste avant le transfert. J’essaie de resté zen mais pas toujours facile…. J’ai envie d’y croire…..

Mon hyperstim est toujours bien présente, ventre gonflés, plus ou moins douloureux, mes ovaires se sont bien re-remplit de liquide… Le mot d’ordre c’est repos, repos et bas de contentions, trop sexe!

Résultat dans 16 jours, ça va être TRES long….

A suivre le récit du transfert sous hypnose.

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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 18:12

La ponction a été un soulagement, il était temps de libérer mes ovaires de toute cette hyper-production. J’étais crevée, à l’ouest complet, le ventre me tirait, j’en avait marre des echos/prise de sang tous les 2 jours. J’y ai donc été le cœur léger, sans appréhensions. Et puis, il a fallu me déshabiller. Pour celles qui ne l’auraient pas compris, je suis infirmière, et passer de ” l’autre côté “ , ce n’est vraiment pas facile. Se retrouver quasi nue dans son lit, sans sa culotte, un bracelet au poignet, puis se faire trimballer sur un brancard par un brancardier loin d’être causant, laisser comme un paquet en salle de réveil, c’est difficile. Mais instructif… Je me suis rendu compte de pleins de petites choses que l’on fait (ou non) chaque jours sans s’en rendre compte et l’impacte que ça peut avoir sur le patient.

Par contre le personnel a été très agréable ( mis à part le brancardier..), à l’écoute, respectueux de la pudeur. Et heureusement! Je me suis retrouvée à attendre l’anesthésiste qui avait eu une panne de réveil une bonne quinzaine de minutes, installée sur la table et donc en position gynécologique… Heureusement couverte comme il se doit! Je n’avait qu’une hâte, qu’on m’endorme! Le shoote est bien agréable, c’est bien le souvenir que j’avais de mon unique intervention, les dents de sagesse. Au réveil, douleurs de règles, la douleur a été bien géré, même si, je crois, on ne peut pas la soulager complètement. Aujourd’hui, les douleurs sont plus que supportables, je sens que mon ventre revient à la normal.

Par rapport à l’hyperstimulation, j’ai bien pu en discuter avec le doc qui m’a bien dit qu’il m’avait déclencher car on rester dans une hyperstim raisonnable. Il m’a aussi parlé de la suite et la marche à suivre, ça me rassure de savoir quoi faire si il y a besoin.

En m’endormant, pour la première fois, j’ai pensé à l’aboutissement et le pourquoi du parcours. Depuis le début de la fiv, je rationnalise, je pense en injection, echo, taux, dosage, nombres d’ovocytes. Nous pensons bien à “si il y a grossesse” mais c’est lointain, j’étais loin d’y penser à chaque injection. Donc, en m’endormant, lorsque la tête tourne, que le reste devient cotonneux, je me suis dit “ détends toi, respire, laisse toi aller, tu vas vers lui, ce petit bébé qu’on désire tant”.

J’espère juste qu’il y aura deux “beaux embryons” sur les 12 et un pour  nider en moi… Avec quelques esquimaux si possible…. Je suis loin d’avoir envie de refaire ça tous les jours, même si je connais la chance que j’ai d’avoir pu le faire!

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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 17:36
En condensé, j'ai mal au bide, pas d'inquiétudes, l'hyperstim est maitrisé, on verra si il y a grossesse, non, lorsqu'il y aura grossesse (!), 16 ovocytes, 12 micro-injectés. Apparemment ils ont un peu galéré avec les spermatozoides mais il devrait bien en rester 2 beaux.... Je patiente tranquillement sur mon canap avec mes amis spasfon et doliprane, transfert samedi.
Enfin, merci à toutes pour votre soutient et vos messages d'encouragement, vous êtes bien les seuls avec chéri à comprendre le monde bizarre dans lequel nous évoluons.
A suivre mon vécu de la ponction.
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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 13:01

J’ai fait une recherche sur google avec les mots-clés: fiv+hyperstimulation, et là l’horreur! Des forums avec pleins de filles parlant de leurs histoires, passage en réa, 2 semaines d’hospitalisation, pas de transferts, ni même parfois de ponction, difficultés à recommencer un traitement par la suite, que des réjouissances!! Je me suis retrouvée complètement angoissée, à voir le pire. En plus, je me trouvais seule, mon chéri travaillant toute la nuit. Je vous dit pas la crise d’angoisse! Bien sur, du coup essoufflement, hyperstimulation ou crise d’angoisse  ( l’essoufflement peut être entrainé par l’hyperstimulation, par l’apparition des épanchement liquidien entre deux feuillets entourant le poumon)? Je miserai plutôt sur la deuxième option! J’ai fini par m’endormir à 1h. Ce matin, ça va un peu mieux. Je me rassure en me disant que je n’ai pas trop mal au ventre, ça tire juste un peu, qu’il n’est pas trop enflé ( pas plus que lorsque je vais avoir mes règles), je fais normalement pipi ( ça peut entrainer une insuffisance rénale), pas plus essoufflé que ça. Je me rassure donc comme je peux en attendant de voir le doc demain…. Je lui fais confiance, il connait son boulot, si il avait jugé que c’était dangereux pour moi, il aurait tout arrêté, du moins c’est ce qu’il m’avait dit.

Ce qui est sur, ne jamais regarder sur internet!!!

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 17:21

Y’a du monde là dedans!! J’ai de quoi avoir un peu mal au bide!!! 13 d’un côté ( de 25 à 14 pour les 2 derniers petits retardataires ), 12 de l’autre ( de 22 à 14), mes ovaires sont tellement gonflés qu’ils se touchent l’un l’autre. On déclenche donc ce soir, ponction mercredi. Il m’a bien prévenu que lorsqu’il y aura grossesse ( j’adore le positivisme qu’il a employé, ça fait du bien!), j’allais avoir quelques jours difficiles. Dans les premières semaines, l’embryon va submerger mes ovaires d’hormones qui vont faire “exploser” l’hyperstimulation. Ca me fait quand même un peu flipper, mais on va faire avec….

Ovitrelle ce soir, le grand saut mercredi.

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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 13:31

Tout pousse bien. Apparemment la baisse des doses a été efficace, 17 follicules de 14 à 17mm ( un beau score quand même..), un endomètre moelleux comme un épéda. On continue à 125 ui jusqu’à lundi avec un nouveau contrôle, la ponction sera surement pour mercredi. La menace de l’hyperstimulation reste présente. Il m’a bien prévenu que si il y avait hyperstim, on arrêterai tout pour recommencer sur le prochain cycle. Ca me fait pas très envie…. J’ai donc décidé d’être positive et de me dire que les nouvelles était bonne! Pour me récompenser, j’ai fait un petit tour dans les boutiques… Et j’ai un peu craqué! J’ai découvert une jolie boutique et me suis fait plaisir! Je crois que mon mal de bide et mon régime sans fibres mérite bien ça… Mon chéri m’appelle “sa petite poule “, il est tout fier de la récolte à venir… Et moi aussi!!C'est un peu bête, non!

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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 14:38

Une pochette, on en a toute une. Naïvement, parce qu’on nous a appris à être des filles organisées, on classe consciencieusement nos premiers examens et prise de sang dans une petite pochette. C’est plus présentable qu’un papier chiffonné au fond du sac, plus rassurant parce qu’on est sûre de tout y trouver et puis on se dit que bientôt on y glissera la première echo de bébé. Le temps passe, l’echo n’y est toujours pas ( enfin pas celle qu’on espérait… Celle de nos ovaires c’est bizarre mais on en est moins fière…) et la pochette grossit. Moi, ce que je conseillerai à une petite novice, c’est d’en prendre une solide, d’une couleur passe par tout ( le rose flashy et le noir sont à bannir), assez grande pour accueillir des examens radiologiques. Nous, on est prévoyant, la notre est même plastifiée, anti-intempéries (!), quand on habite au bord de la mer c’est plus prudent. Cette pochette contient notre parcours, nos espoirs, nos souffrances ( je pense que mon chéri ne repasserait pour rien au monde un echo de prostate…), notre intimité, tout notre “ intérieur”, au sens propre comme au figuré. Je pense que nous avons toute eu un grand moment d’empathie envers Bonnemine lors de la perte de la dite pochette, drame ultime et honte ultime lorsqu’il faut aller la récupérer avec le sourire!!

Lors de mon contrôle lundi dernier et hier, j’ai repéré mes congénères de galère grâce à elle. En effet, le labo se trouve à un bout de la ville, le centre à l’autre. Entre 8h et 9h comme préconisé par le centre, nous nous retrouvons donc toute au labo la pochette à la main, pour notre petite prise de sang matinale. Une petite piqure plus tard, en route pour la clinique. On retrouve alors les même, toujours la dite pochette à la main pour l’echo de contrôle. Il y a les optimiste, en rose, vert, jaune, les tristes noirs et les comme nous, plus neutres en bleu. J’en ai même vu une, oh sacrilège, son formulaire d’inclusion et de suivi à la main, sans pochette!!! Quel  inconvenance! Elle a pas froid au yeux celle-là!!

Et en attendant la fameuse echo libératrice, je prend soins de ma pochette bleue, imperméable qui garde tous mes espoirs bien en sécurité.

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 11:28
Avec presque 1 heure de retard, enfin une petite echo pour voir si tout va bien (faut pas travailler et être pressé dans ce monde... ).J'ai déjà mal au bide et ça apparemment, c'est pas très cool, signe que je répond un peu trop à la stimulation. Donc, 6 follicules d'un côté, 8 de l'autres, le double de ce qu'il souhaite à ce stade... Ils font entre 10 et 12 mm, l'endomètre semble bien pousser. On baisse donc le puregon à 125 ui ce soir, nouveau contrôle samedi. Il m'a bien parlé du risque d'hyperstim et tout et tout mais je refuse de m'inquiéter, tout va gérer, ça va se calmer et faire pleins de jolies oeufs!
Faute couver des bébés, Méli-Mélo heureuse couver pleins de follicules!

A suivre un petit article sur la valse des pochettes ou comment reconnaitre dans la ville ses copines de galère! Je sais c'est vu et revu mais je peux pas m'en empêcher.
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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 15:40

Comme depuis le début de nos essais, où j’ai imaginé les premiers mois ma réaction en voyant la petite barre apparaitre ( je l’attend toujours…), où au court des examens j’imaginais ma réaction à un spermogramme pourri ( ça je m’en serais passé…. et je l’ai pas du tout vécu comme je l’imaginais), j’ai imaginé cette fiv. Je l’ai organisé dans ma tête, je m’y suis préparée comme une sportive, en mangent bien, dormant bien, me détendant bien, yogatant à fond. J’y suis, et les sentiments se mêlent. Ai-je raison d’y donner autant d’importance? Et si ça ne marche pas, et si il n’y a pas de transfert? L’angoisse pointe son bout de nez même si je la vire à grand coup de pied!!! J’imagine si le résultat est négatif mais je sais que ne sera pas comme je l’ai imaginé, rien n’est jamais comme on l’a imaginé. Je n’imagine pas si c’est positif, ça, c’est pas possible, j’ai trop peur de me faire du mal, de me porter la poisse.

Et puis, au contraire de beaucoup de vous qui ont besoin de continuer leur vie comme si de rien n’était pendant les traitements, j’ai décidé de m’arrêter à partir de la semaine prochaine ( avouons qu’ils me gonflent et que je suis très remonté contre ma chef, les ondes négatives sont mauvaises dans cette ambiance de zen attitude!!). J’ai besoin de prendre ce temps pour moi, pour nous. De tout y mettre pour pouvoir tourner ensuite la page quelque soit le résultat. Car ne nous leurrons pas, si ça ne marche pas cette fois avec les 3 meilleurs paillettes, je ne vois pas pourquoi ça fonctionnerai pas avec les 3 plus mauvaises…. Ce sera donc direction le cecos, la page sera tourné, la route continuera forte de cette expérience.

Voilà ce que je me dis en bon auto-coach mental, on m’a appris à ne pas mettre tous mes oeufs dans le même panier!

 En bien plus tere à terre, après la ménopause, la puberté, j’ai pleins de vilains spok qui apparaissent….  Je sens que ça travaille là dedans, verdict le 17.

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