Parfois j'y pense encore mais le plus souvent j'oublie la douleur.
Aujourd'hui, pour la première fois depuis toujours, je me sens heureuse, entière, épanouie, "complète", accomplie.
Pourtant, votre souffrance me touche, me fait mal. En particulier celle des "anciennes", celles avec qui j'ai "commencé" ce chemin. Non pas qu'il y ait plus de souffrances pour certaines que pour d'autres, chacune vit son histoire, mais parce que lorsque je pense à elles et à Elle en particulier, je me demande pourquoi moi j'ai eu cette chance immense et pas Elle et elles. Je me sens si incompétente à vous réconforter.... Comment pourrais-je avoir les mots justes alors que tout va si bien pour moi et que je me shoot à l'odeur de "bougnette" de cou tout les jours?
J'ai presque un sentiment de dette envers cette chance insolente que nous avons eu. Je n'arrive pas à "couper" le lien, à ne plus vous lire plusieurs fois par jour, si ce n'est tout les jours.
Alors peu à peu, je pense au don. Pourquoi ne pas donner cette chance à l'une de vous?
La chose qui m'arrête pour le moment? La peur d'"abimer" ma réserve ovarienne si nous décidons de faire un petit deuxième un jour. Mais ne puis-je pas prendre ce risque pour m'acquitter de ma "dette" envers la chance?
Pensées perso, pas de pitié, ni de mièvrerie altruiste, juste les vrais sentiments.....